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Maxime Deloyer rêve du top 100 !

18 janvier 2023

Il est sans conteste le grand espoir du padel belge.

Né le 20 août 2003, il n’a pas encore 20 ans mais s’approche tout doucement de son premier objectif : le Top 100 mondial. Un objectif qu’il pourrait d’ailleurs atteindre au cours de cette saison qui le verra voyager en compagnie de Clément Geens, le Directeur Sportif de l’AFT Padel.

Maxime, après les secondaires, vous vous êtes inscrit à l’Ichec mais, très vite, vous avez compris que tel n’était pas votre idéal de vie et vous avez décidé de vous lancer dans une carrière pro en padel. Aujourd’hui, vous ne regrettez pas votre décision ?

Maxime Deloyer : Non, dès que j’ai mis les pieds à l’Ichec, j’ai compris que je me trompais de voie et, aujourd’hui encore, je ne peux que me féliciter de ma décision. Je dois d’ailleurs répéter que cela n’aurait pas été aussi simple si je n’avais pas eu le soutien de mon club, la Casa de Padel (Genval) et de Patrick Michaux. Dès ma prise de décision, Patrick m’a proposé de m’offrir des semaines de stages en Espagne, à l’Académie M3 en Espagne où s’entraînent, entre autres, les numéros 1 mondiaux.

On imagine que vous avez aussi le soutien de votre famille ?

Maxime Deloyer : C’est le moins que l’on puisse dire. Mes parents m’ont toujours soutenu et m’ont dit : fais ce que tu penses devoir faire pour être heureux. Je ne les remercierai jamais assez pour cela.

Et, précisément êtes-vous heureux ?

Maxime Deloyer : Oui, je le suis. J’ai la chance de passer une grande partie de mon temps en Espagne, l’un des pays du padel ou j’apprends énormément. Je reviens régulièrement en Belgique, vers mes racines, ce qui me permet de retrouver mon équilibre. Mais oui, vraiment, je sais la chance qui est la mienne de faire ce que j’aime par-dessus-tout.

Les voyages ne vous effrayent pas ?

Maxime Deloyer : je ne vais pas vous mentir : en fin d’année dernière, j’étais assez fatigué puisque j’ai été huit semaines d’affilée loin de chez moi. Les différents voyages entre les tournois, la Belgique et l’Espagne sont éreintants, mais je ne vais pas m’en plaindre.

En ce sens, le fait de jouer et de voyager avec Clément Geens doit être très enrichissant ?

Maxime Deloyer : certainement, oui. Clément a été joueur de tennis professionnel pendant des années et il a une belle expérience de la gestion des voyages, des temps libres, de l’alimentation. Il m’apprend beaucoup sur tous ces sujets. J’ai d’ailleurs compris, grâce à lui et à mon staff, qu’il fallait parfois oser s’entraîner moins pour mieux gérer la fatigue et le stress. J’avais tendance à vouloir en faire trop et cela m’usait. De jour en jour grâce à mes proches, je gère mieux mon temps et mon énergie.

Ce qui devrait vous permettre de vous approcher de votre premier objectif…

Maxime Deloyer : je pense en effet que je pourrais atteindre le Top 100 dès cette année 2023. En jouant une vingtaine de tournois sur l’année avec Clément, je crois que c’est tout à fait réalisable.

Le Top 100 vous permettrait de vivre du padel ?

Maxime Deloyer : aujourd’hui, grâce au soutien de mes sponsors, de l’AFT Padel et de mon club, je parviens à l’équilibre financier. En entrant dans le Top 100, vu les nouveaux circuits qui se créent, je pourrais en effet commencer à m’octroyer un salaire. Mais le plus important, aujourd’hui, n’est pas l’argent, mais bien d’entrer dans le Top 100 et de continuer à progresser.

Si le Top 100 est votre objectif actuel, quel est votre rêve ultime ?

Maxime Deloyer : j’ai eu la chance de jouer contre mon idole – Sanyo Gutierrez – lors des championnats du monde. Si je pouvais, un jour, rivaliser avec des joueurs de ce niveau, je serais comblé.

Précisément, quelle est la grande différence entre lui et vous ?

Maxime Deloyer : les joueurs de son niveau ne ratent jamais rien. Ils ne sont jamais en difficulté et, quand vous pensez qu’ils le sont, ils sont tellement ben placés, qu’ils vous démontrent qu’en fait, ils ne le sont pas. Pour eux, le padel est inné, ils ont l’expérience. Je rêve d’atteindre un jour leur niveau.